Une chute de la production
Microsoft ainsi que d’autres constructeurs ont évoqué les conséquences néfastes du Coronavirus sur leur dynamisme. En effet, l’activité de ces sociétés se voit entravée, et leur situation financière durement touchée, à cause de ce coup de frein sur l’approvisionnement chinois et de la pénurie de certains composants.
Cette chute de la production a pour conséquence principale une augmentation du prix des pièces et des composants. Les stocks se vident, les délais de transport sont allongés et il est difficile pour les entreprises de trouver des solutions alternatives pour fournir leurs clients.
Trouver des solutions alternatives est très difficile. La plupart des produits vendus au client final ayant été certifiés et approuvés au préalable.
Des perspectives économiques assombries
Les sources d’inquiétude sont multiples. Les stocks suffiront-ils? Faudra-t-il passer par des périodes de chômage technique? Et surtout, combien de temps la crise pourrait-elle durer? Si la situation semble progressivement revenir à la normale dans certaines régions de Chine, le retard sera de toute façon difficile à rattraper.
Retour à une production locale ?
Dépendants de composants en provenance d’Asie, nous ne pouvons que constater que le secteur de l’informatique subit également l’impact de l’épidémie de Coronavirus.
Cependant, des leçons peuvent en être tirer. L’idéal serait de trouver pour chaque source asiatique d’approvisionnement une alternative équivalente en Europe. Vers un come-back européen ?
Des salons et événements annulés ou reportés
Depuis Vendredi 28 Février, la Suisse a décidé d’interdire, au moins jusqu’au 15 mars, toute manifestation publique ou privé réunissant plus de 1 000 personnes afin de limiter la transmission du virus.
De nombreux grands événements sont d’ores et déjà annulés ou différés, dont un des plus importants est le salon de l’auto de Genève. Mais les répercussions les plus négatives seront certainement pour le salon de BaselWorld (plus grand salon d’horlogerie et de joaillerie du monde).
Précédemment en difficulté et reporté au mois de Janvier 2021, il avait déjà été mis mal en 2003 par l’absence de la clientèle asiatique, à cause de l’épidémie de SRAS.
Il est assez étrange de constater que le vocabulaire informatique rejoint le vocabulaire médical : à force de parler de cybersécurité, on en finissait par oublier que les virus ne sont pas que des risques cyber.